Les prénoms épicènes

Quel plaisir de retrouver chaque année Amélie Nothomb ! C’est toujours une parenthèse agréable dans mes lectures habituelles. Ses histoires sans cesse renouvelées, avec une fin inattendue… Immuable, le quatrième de couv’ est résumé en une phrase intrigante, qu’on ne comprend qu’après avoir refermé le livre.

J’avais découvert cette auteure incontournable avec Journal d’Hirondelle, que j’avais dévoré en une soirée, et dont la fameuse phrase au dos est encore dans ma tête : « C’est une histoire d’amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou. »

Tout ça pour dire que je suis une fidèle lectrice de Nothomb, même si je dois avouer que tous ses romans ne se valent pas, et que, comme tout le monde, j’ai mes préférés (et ce ne sont pas forcément ceux auxquels on s’attend !).

Je vous parle donc ici du dernier en date… même si je l’ai lu avec un peu de « retard » :

Les prénoms épicènes

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Quatrième de Couverture :

 

La personne qui aime est toujours la plus forte.

 

Mon Avis :

 

L’histoire débute avec la rupture de Claude et Dominique. Il est fou d’elle, mais n’a pas su faire évoluer leur couple en cinq ans. Elle l’aime, mais aspire à une vie meilleure, dans le milieu mondain Parisien, à l’abri du besoin.

« Quand mes parents se sont mariés, ils s’aimaient d’amour fou. Ils ont eu une vie médiocre. Maintenant ma mère sert de boniche à mon père. Très peu pour moi. »

Dominique assène cette phrase à Claude comme un coup de grâce.

Sa vie s’en trouve bouleversée à jamais, tant sur le plan professionnel que personnel.

A cent lieues d’un roman à l’eau de rose (c’est pas mon genre !), le livre raconte la vie contrariée d’un Claude loin d’être heureux, bien qu’il ait refait sa vie.

On sent le mâle dominant, macho voire misogyne, chef de famille distant, froid et tyrannique par moments.

Puis d’autres protagonistes entrent en scène, on a différents points de vue sur une situation donnée, ce qui rend l’histoire intéressante et la fin peu prévisible.

Comme tous les romans d’Amélie Nothomb, il est court et se lit très (trop ?) vite, sans pour autant être bâclé. Les relations humaines et familiales sont à nouveau explorées sous un angle inattendu, mais dans des situations sûrement vécues pour certains.

C’est fluide, c’est distrayant, c’est à lire !

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